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Philippe du Crest Né en 1959 à Marseille. Vit et travaille à Marseille.

Expositions

RELIEF
du 19/10/2015 au 14/11/2015

Une tentative de possession mutuelle et fusionnelle entre organique et minéral.
Le calcaire Urgonien de la région admirablement sculpté et varié, fait écho aux corps,
qui s’expriment dans une relation intime avec la roche.
Le rocher est une partition que le modèle lit, interprète et fait vibrer.

Galerie Triptyque, 39 rue Montgrand - 13006 Marseille

Agents de Lumière
du 09/09/2015 au 05/10/2015

EMERGENCE... TRENTE PORTRAITS, TRENTE VISAGES QUI S'AFFICHENT. TRENTE PERSONNES QUI ACCEPTENT DE SE MONTRER, DE SURGIR DE L'OMBRE POUR ÉMERGER DANS LA LUMIÈRE.

Le titre de l’exposition, Agents de lumière, choisi par Philippe du Crest n’a rien d’anodin.

Initiée en 2011 par le photographe, cette série est réalisée en 2012 à Marseille en entreprises et dans un centre de formation d’apprentis.

Elle correspond à un télescopage de la vie du photographe entre le passé - avec sa grand-mère qui a « fait des ménages » - et le présent à travers sa lecture de « Quai de Ouistreham » de Florence Aubenas, livre qui raconte son expérience comme agent de propreté.

Ce titre appelle de manière évidente la nécessité pour le photographe de regarder ces femmes et ces hommes peu reconnus, quasi invisibles ; ceux que l’on appelle communément les « travailleurs de l’ombre », les petites mains du soir, de la nuit ou du petit matin et que l’on nomme dorénavant agents de propreté.

Chacun d’eux pose ainsi en plan américain sur son lieu de travail, en tenue, la plupart avec leurs outils reprenant ainsi la tradition de représentation des métiers avec leurs attributs comme on peut le trouver dans les gravures de Nicolas de Larmessin, ou bien plus proche de nous, le voir sur les photographies d’Eugène Atget dans les rues de Paris, au tournant du xxe siècle.

Le corps est de face ou légèrement de profil, deux flashs éclairent le visage tourné vers nous avec le regard qui nous fixe, ou bien de biais dans une sorte de rêverie lointaine qu’un sourire vient parfois illuminer. Une attitude singulière ou encore un détail rompt avec l’image usuelle réservée à la profession : expression de Madone pour une jeune apprentie, dérision d’un déguisement avec un masque semblant sortir d’une série TV, ongles parfaitement manucurés, bijoux, maquillage pour les femmes.

De loin, cette galerie de portraits évoque ceux du Studio Harcourt dans la sérénité qui s’en dégage, presque hors du temps, grâce au choix d’une mise en lumière spécifique, d’une mise en beauté pourrait-on dire.

Comme dans les peintures flamandes du xviie siècle lorsque le monde se reflétait dans la perle de la boucle d’oreille d’une servante…

La couleur vient cependant dynamiser et donner à la série une vigueur résolument contemporaine, ancrant ces images dans la France d’aujourd’hui.

Cette entreprise presque sociologique est renforcée par un modus operandi similaire d’une photographie à l’autre et par la présence volontaire en second plan soit du cadre de travail soit des produits ou objets spécifiques au milieu étudié.

Philippe du Crest ne fait que très peu de retouches des couleurs et du cadrage, estimant que c’est le regard du photographe sur son sujet qui prime. Et pour paraphraser Robert Capa, la beauté est là, et il ne reste plus qu’à la prendre. Cette beauté ne doit pas pour autant déborder, car le photographe n’est pas dans une esthétique creuse et sèche ; se gardant comme garde-fou la nécessité de canaliser ses idées pour éviter de s’éloigner de son objectif principal ou pour ne pas rester à la surface de ce qui est vu.

Cependant, dans sa manière d’aborder la photographie, avec cette série en particulier, Philippe du Crest assume une influence plus picturale que photographique.

Imprégné de peinture dès son enfance par une mère peintre, il joue de façon classique sur des oppositions chaud/froid, mettant en avant les couleurs tels de larges aplats, dans une composition sobre, épurée.

Claquantes, les couleurs s’imposent, renforcées par un choix de tirage sur papier Tecco Photo baryté qui accentue par la présence d’aspérités, les contrastes et détails. Ces détails auxquels Philippe du Crest reste attaché, telles les mains, très présentes, par amour pour cette partie de l’anatomie qui symbolise l’âme du travailleur.

Quant à la lumière presque crue à certains endroits des compositions, elle forme un halo qui accroche d’autant plus la couleur très dense.

Pas de demi-teinte, c’est du classicisme solaire !

Tout comme le photographe qui parle volontiers d’une attitude volontaire, énergique, à la rencontre de l’autre, là où il n’est pas attendu. Et par le choix d’une composition frontale, sans fioriture de premier plan, le photographe nous oblige à rentrer immédiatement dans l’image.

Son oeil regarde, lit, puis cadre, et le principe de la série donne alors une cohérence à cette dernière, comme à l’ensemble de la démarche du photographe, telle dans son autre série La cella moderne, réalisée dans des blocs opératoires d’hôpitaux et cliniques entre 2008 et 2012.

Même méthode d’approche humaniste : un lieu de travail, des personnes dans l’ombre, la présence des mains encore, le geste précis de l’opération cette fois, une lumière ciblée, l’impression d’un jeu de clair-obscur inspiré du Caravage où la lumière sert à nouveau de catalyseur.

L’appréhension de Philippe du Crest prime, ses sens en éveil nous dévoilent ce que nous ne savons pas, ne voulons pas voir ou ce qui nous est inaccessible.

De l’humanité respire dans la série Agents de lumière car il sait en peu de temps, par quelques paroles, mettre en confiance son sujet pour que ce dernier déploie une énergie positive, une fierté peut-être oubliée. Dans notre société où la valeur du travail est mise à mal, le photographe lui redonne ses lettres de noblesse.

La photographie, un outil en soit très commun, semble être le moyen propice servant à montrer autre chose, ce qui est inconvenant, caché ou déplacé, nous obligeant ainsi à travers une certaine esthétique, sans voyeurisme pour autant, à nous interroger sur nos failles ou notre propre regard.

Nathalie Béreau,

Galeriste

Espace Culture - 42, La Canebière 13001 Marseille

220 - 1 850 €

Faire coprs - Relief - 2013



Collection RELIEF

Type Photographie

Support Papier photo

Finition Contrecollé

Techniques
  • Numérique

Catégories
  • Nu

tirage pigmentaire
contre collé sur aluminium
Edition numérotée et signée par le photographe à 12 exemplaires tous formats confondus
(4 exemplaires par format) + 2 épreuves d’artiste

1. Choisissez un format


CLASSIQUE

Quantité : 1 / 3

21 x 28 cm
1 kg

220 €

INTERMÉDIAIRE

Quantité : 1 / 4

60 x 80 cm
2 kg

670 €

GÉANT

Quantité : 1 / 4

97 x 130 cm
5 kg

1 850 €

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Format Classique 21 x 28 cm

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Format Intermédiaire 60 x 80 cm

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Format Géant 97 x 130 cm

Prix 1 850 €

Livraison Aucune

TOTAL 1 850 €

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contre collé sur aluminium
Edition numérotée et signée par le photographe à 12 exemplaires tous formats confondus
(4 exemplaires par format) + 2 épreuves d’artiste

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