A partir de 2009, Nicole Brousse développe son « parcours » composé de 20 à 30 sculptures, véritable concept qu’elle décline, selon les lieux proposés, en habitant les espaces, lieux, jardins et villes, « ses sculptures prennent vie ».
Symbolisme et spiritualité inhérents à ses créations nous plongent dans un parcours initiatique et magique et nous invitent à « Renaître à soi ».
A partir de 2009, Nicole Brousse développe son « parcours » composé de 20 à 30 sculptures, véritable concept qu’elle décline, selon les lieux proposés, en habitant les espaces, lieux, jardins et villes, « ses sculptures prennent vie ».
Symbolisme et spiritualité inhérents à ses créations nous plongent dans un parcours initiatique et magique et nous invitent à « Renaître à soi ».
A partir de 2009, Nicole Brousse développe son « parcours » composé de 20 à 30 sculptures, véritable concept qu’elle décline, selon les lieux proposés, en habitant les espaces, lieux, jardins et villes, « ses sculptures prennent vie ».
Symbolisme et spiritualité inhérents à ses créations nous plongent dans un parcours initiatique et magique et nous invitent à « Renaître à soi ».
Nicole Brousse est née en Bourgogne.
Sculpteur femme et sculpteur de femmes, depuis plus de 20 ans, elle a développé son goût des
arts plastiques dès son plus jeune âge.
En effet, ses ascendances lui offraient un destin. Son arrière grand-père sculpteur sur bois, son
grand-père l’initiant à la peinture à l’huile et son père, ingénieur céramiste, sculpteur et
peintre durant ses loisirs, qui a coulé le « sein » de César en fonte, lui insufflant le goût des
arts et de la sculpture en particulier, tout cet environnement fait son éducation, exerce son
influence. Elle ressent le besoin viscéral de créer, d’inventer son univers, de matérialiser ses
rêves.
De 1974 à 1979, elle suit des cours aux Arts Décoratifs puis aux Beaux Arts de Marseille avec
des professeurs tels que Kermalec, Viallat, Jacquard...
D’abord potier céramiste, elle passe rapidement à la sculpture. Elle n’utilise pas le ciseau et le
maillet, mais reste fidèle à la terre. Elle ressent un plaisir profond à sentir les formes jaillir de
ses doigts, naturellement, sans contraintes.
Un peu comme en recherche scientifique, elle décide alors de traiter un thème bien défini : la
femme. « Je sculpte des femmes parce que je suis une femme et qu’il me semble plus juste de
partir de ce que l’on connaît le mieux, afin d’approfondir des thèmes qui sont d’ordre
universel ».
C’est en 1981 qu’elle commence à travailler sur une collection très personnelle de torses
féminins. Aline Jaulin précisera dans un numéro du magazine « Artension » de 1983 :
« Nicole Brousse crée des torses de femmes qui se jouent de la bienséance, à la fois sensuelles
et naturelles, elles exhibent leurs rondeurs avec une parfaite ingénuité…Elles symbolisent
l’éternel féminin… ».
Elle habille ces torses de femmes de tissus précieux, de hardes, de cuir ou de plaques d’argile
ciselées.
Ses premiers clients sont parmi les personnalités du monde du show-business.
En 1988 elle ouvre sa galerie à Saint Paul de Vence.
C’est là qu’elle rencontre l’artiste américain Nall et qu’ils exposent ensemble au musée de
Saint Paul de Vence.
C’est encore à Saint Paul de Vence qu’elle se lie d’amitié avec une figure locale, André
Verdet, poète, ancien ami de Picasso, qui lui rendra hommage dans un texte qui rend bien
compte de la qualité de ses œuvres : « Nicole Brousse est une artiste habitée, le sens du sacré,
elle le possède hautement… ».
Plus tard, Frédéric Altmann
soulignera : « Il règne dans ses expositions une atmosphère étrange, comme si un archéologue
venait de faire une découverte étonnante, dans un pays énigmatique ».
En 1990, le peintre et sculpteur Lucien Tessarolo remarque son travail et lui propose d’allier
de manière détonante leurs styles respectifs très marqués. Ils donnent naissance à des
créatures mi-femmes, mi-animales, sorties d’un autre monde.
Elle élargit sa recherche et les bustes se transforment peu à peu, par petits morceaux, pour
devenir enfin femmes entières, perdant leurs attitudes guerrières, davantage énigmatiques,
elles gagnent en mystère et sérénité.
Sa maîtrise de la technique du grès enfumé donne à ses sculptures des reflets diaprés, des
tonalités métalliques assez uniques.
En 1993, elle expose au salon international de la sculpture contemporaine à Paris où le peintre
Jean Carzou découvre son travail et l’invite à exposer au salon international de sculpture de
Monaco parmi les plus grands noms de la sculpture contemporaine.
De 1993 à 2000, elle enchaîne les expositions en France et à l’étranger et compte désormais
des collectionneurs dans le monde entier.
Sans abandonner le grès enfumé, elle commence à travailler le bronze, le béton et les matières
composites avec la même réussite. Ses œuvres prennent de la dimension.
En plus de sculpter la matière, elle trouve prétexte à sculpter la lumière lors de ses
expositions.
En 2000, elle développe toute sa créativité au bord de la plage d’Eze où elle installe un atelier,
suite à la rencontre d’un mécène, collectionneur d’art contemporain, ce qui lui permet de
réaliser des pièces monumentales en bronze.
En 2007 elle revient en Provence.
A partir de 2009, elle développe le concept d’un parcours initiatique et participatif,
scénographies sur les façades, dans les jardins, 22 sculptures grandeur nature et certaines
monumentales
En 2010, commande publique pour le parc de la mairie du Cannet des Maures
2012, 1% pour la nouvelle crèche de Tourette-Levens dans les alpes maritimes
2013, commande publique pour un rond-point de Rochefort du Gard près d’Avignon
On peut découvrir son travail selon deux approches :
- D’une part sur un plan physique et esthétique: formes, attitudes différentes, (référence au
cirque, à la danse ou au jeu par exemple)
- D’autre part sur un plan plus symbolique, plus abstrait: psychologie et spiritualité chez l’être
humain.
Non contente de sa carrière de sculpteur, elle se fait costumière pour des chorégraphes de
Paris et Aix en Provence, metteur en scène à Nice, crée une sculpture dans un bloc de
chocolat pour le salon du chocolat à Paris, participe aux décors d’un film long métrage, met
en place un son et lumières à Eze, puis un spectacle avec la compagnie des « Souffleurs de
vers » au Cannet des Maures, crée des sculptures lumineuses. Son talent ne semble pas avoir
de limites.
Outre les plus grandes villes de France et les plus grands salons, Nicole Brousse a exposé ses
créations à Hanovre, Gent, Genève, Francfort, New York, Lausanne, San Remo, Copenhague,
Londres, Ste Barthe, Rome, Amsterdam, Rotterdam et Zurich.
Elle a remporté également de nombreux prix et récompenses lors de ces manifestations.