Son parcours : Dès le collège, Morgan Paslier suit les Beaux-Arts par la voie périscolaire et obtient son diplôme de fin d’étude. Déjà, il s’intéresse à la photographie et c’est armé d’un Lomo qu’il expérimente à cette époque la création d’images. Après un passage dans l’audiovisuel comme assistant décorateur et assistant lumière, il devient photographe professionnel en 1994.
Son parcours : Dès le collège, Morgan Paslier suit les Beaux-Arts par la voie périscolaire et obtient son diplôme de fin d’étude. Déjà, il s’intéresse à la photographie et c’est armé d’un Lomo qu’il expérimente à cette époque la création d’images. Après un passage dans l’audiovisuel comme assistant décorateur et assistant lumière, il devient photographe professionnel en 1994.
Son parcours : Dès le collège, Morgan Paslier suit les Beaux-Arts par la voie périscolaire et obtient son diplôme de fin d’étude. Déjà, il s’intéresse à la photographie et c’est armé d’un Lomo qu’il expérimente à cette époque la création d’images. Après un passage dans l’audiovisuel comme assistant décorateur et assistant lumière, il devient photographe professionnel en 1994.
Morgan PASLIER
Né en 1970, vit et travaille à Rennes
Son parcours : Dès le collège, Morgan Paslier suit les Beaux-Arts par la voie périscolaire et obtient son diplôme de fin d’étude. Déjà, il s’intéresse à la photographie et c’est armé d’un Lomo qu’il expérimente à cette époque la création d’images. Après un passage dans l’audiovisuel comme assistant décorateur et assistant lumière, il devient photographe professionnel. Il travaille dans un premier temps pour un cabinet d’urbanisme rennais, pour lequel il réalise des suivis de chantiers, puis ils constitue des « books » pour des architectes, et suit également les manifestations évènementielles de la région comme reporter-photographe. Parallèlement, il réalise un travail artistique, s’intéressant aux détails de matière qu’il photographie au grés de ces voyages et des ces balades. Début des années 2000, il rencontre un éditeur qui lui propose d’éditer certains de ses clichés à destination de la grande distribution. Il développe ce partenariat, mais continue ses recherches de travail artistique en s’orientant vers quelque chose de plus confidentiel, s’éloignant de la demande purement commerciale. Anne-Cecile Satta, fondatrice de la galerie Marie Ricco découvre par hasard ses images et décide de le faire entrer au sein de la galerie afin de défendre son travail.
Ses photographies :
Morgan Paslier s’intéresse à la matière, aux textures et à leurs détails. Pour ses travaux réalisés en montages numériques, il part dans un premier temps à la quête de cette matière qu’il va photographier. A l’instar de Jacques Villeglé et de Raymond Hains, Morgan Paslier affectionne les affiches déchirées recouvrant les panneaux d’informations culturelles. Il recherche particulièrement les panneaux de zinc qui viennent d’être nettoyés par les services municipaux et sur lesquels il ne reste que quelques lambeaux de papier collé. Ce sont ces détails qu’il va d’abord photographier, puis numériser afin de pouvoir réaliser des montages numériques par superposition de morceaux d’images. Ce premier montage constitue le fond de l’œuvre sur lequel viendra se superposer, à la façon d’un pochoir, le portrait d’un personnage ou d’une icône.
Ses toiles :
Pour son tout dernier travail, plus manuel celui-là, Morgan Paslier garde tout de même un lien avec la photographie. Son père, lui même passionné de photographie, lui cède sa collection de la revue ZOOM, magazine photo spécialisé des années 70. Au même moment, il retrouve chez ses parents, un tressage de bandes de papier découpé et peint qu’il avait réalisé enfant. Lui vient alors l’idée d’utiliser ces magazines de la même façon. Il réalise ainsi, un tressage de bandes de papier des revues préalablement découpées, en alternant les images dans le sens de la longueur et les textes dans celui de la largeur. Il obtient un canevas de format carré. Mais en le retournant, il s’aperçoit que le verso présente pour lui plus d’intérêt esthétique. Il décide d’utiliser ce verso pour la suite de la réalisation de l’œuvre. Le tressage est alors marouflé sur toile, avant d’être rehaussé à l’acrylique, nous offrant le portrait de Felix le Chat ou de Betty Boop. Pour garder une trace du recto du tressage, il a pris le soin de le photographier et le propose en tirage papier, comme un pendant numérique de l’œuvre manuelle.
Texte : Caroline Resmond